Résultats appel à projets PHRC-K 2019

Article du 12 mars 2020

Félicitations aux cinq lauréats de notre interrégion Grand Ouest à l’Appel à Projets PHRC-K 2019 :

  1. BRILLAUD-MEFLAH Victoire. Institut de Cancérologie de l'Ouest. Nantes
  2. CHEVALLIER Patrice. CHU Nantes
  3. GARIN Etienne. Centre E. Marquis – Rennes.
  4. IANOTTO Jean-Christophe. CHU Brest
  5. SALAUN Pierre-Yves. CHU Brest

 

Le PHRC* ou Programme Hospitalier de Recherche Clinique a été mis en place annuellement en 1993 dans les établissements publics de santé. Il permet après sélection de retenir et de financer des projets de recherche clinique en fonction de thématiques de santé prioritaires.

 

 

Focus sur trois projets portés par des équipes du réseau VIR (Vectorisation, Imagerie, Radiothérapies) du Cancéropôle Grand Ouest* ou en collaboration avec le réseau :

 

1.      SALAUN Pierre-Yves. CHU BREST. « MVTEP2 » 

Intérêt de la Tomographie par Emission de Positons au 18F-fluorodeoxyglucose dans le dépistage du cancer chez les patients atteints de maladie veineuse.

Durée totale de l’étude : 8 ans.

 

Cette étude interventionnelle randomisée en imagerie est particulièrement intéressante sur deux points :

  • Le caractère multicentrique France (10 centres) /Canada (7 centres) avec un recrutement prévu de près de 1300 patients.
  • Mais aussi et surtout car c’est un sujet novateur qui place l’utilisation de la TEP FDG dans le cadre du dépistage et plus seulement en tant qu’imagerie diagnostique, pronostique ou encore d’évaluation thérapeutique.
 
2.      GARIN Etienne Centre E. MARQUIS – RENNES. « Lip-Re-2 »

Essai de phase II, évaluant l’efficacité de la radio-embolisation par le SSS Lipiodol marqué au Rhénium 188 dans les carcinomes hépatocellulaires de stade intermédiaire ou avancé.

Durée totale de l’étude 3 ans.

 

C’est un essai clinique de thérapie qui reflète l’expertise rennaise, reconnue mondialement, sur les carcinomes hépatocellulaires et met en avant le travail interdisciplinaire effectué allant de la chimie, avec le développement du radiopharmaceutique, jusqu’à la clinique.

Après une phase I réussie d’étude de toxicité et une étude dosimétrique très intéressante, le projet arrive maintenant en phase II pour l’évaluation de l’efficacité de ce traitement loco-régional.

 

3.      CHEVALLIER Patrice. CHU NANTES. « PENTILULA »

Etude de phase I/II évaluant la radiothérapie vectorisée avec le ligand radio-marqué 177Lu-pentixather chez des patients porteurs de leucémie aigue CXCR4+ en rechute ou réfractaire.

Durée totale de l’étude 2.5 ans

 

C’est un essai de thérapie utilisant un peptide ciblant le récepteur du CXCR4 (Le pentixather) marqué avec un émetteur β-, le lutécium 177.

PENTILULA est une étude de radiothérapie vectorisée de phase I/II (étude avec escalade de doses) chez des patients traités pour leucémies aigues réfractaires aux traitements classiques. C’est une étude multicentrique avec neuf centres en France dont quatre centres investigateurs du Grand Ouest. Ce projet démontre l’importance des collaborations entre l’industrie et le milieu académique dans le développement de radiopharmaceutiques innovants et la capacité de notre région à réaliser des radio-marquages pour des utilisations cliniques.

 

« Le Grand Ouest est un terroir majeur dans le domaine de la médecine nucléaire française. » Dr Michel CHEREL. Equipe Oncologie Nucléaire. CRCINA UMR 1232 Inserm – ERL 6001 CNRS. Nantes.

Ces trois projets soutenus dans le cadre du PHRC-K honorent la capacité des équipes de recherche clinique du Grand Ouest à développer des études de Médecine Nucléaire dans le domaine du Cancer. 

Les trois essais s’ouvrent sur deux volets de la Médecine Nucléaire :

  • L’imagerie médicale TEP (Tomographie par Emission de Positons)
  • La radiothérapie dans les tumeurs solides et liquides

Ces trois projets sont à l’image des thématiques affichées par le réseau VIR (Vectorisation, Imagerie, Radiothérapies) du Cancéropôle Grand Ouest et des capacités des équipes au transfert vers la clinique.

En effet, le réseau VIR a pour mission de développer des outils innovants de ciblage tumoral en radiothérapies interne et externe, biothérapie et chimiothérapie. Ainsi, il permet des échanges de savoir-faire entre les équipes du Grand Ouest et au-delà.

L’intérêt et la force de ce réseau assez unique sur le plan national est de permettre le partage des connaissances scientifiques dans le domaine de la vectorisation, l’imagerie et des radiothérapies.

 

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